Revue de presse

Les titres de la presse du jeudi 7 août 2014

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REGULATION

Etats-Unis/neutralité du Net

• Barak Obama on net neutrality: "My administration is against internet fast lanes. One of the issues around net neutrality is whether you are creating different rates or charges for different content providers. That's the big controversy here. So you have big, wealthy media companies who might be willing to pay more and also charge more for spectrum, more bandwidth on the Internet so they can stream movies faster. I personally, the position of my administration, as well as a lot of the companies here, is that you don’t want to start getting a differentiation in how accessible the Internet is to different users. You want to leave it open so the next Google and the next Facebook can succeed" (Washington Post, numerama.com)

TELEPHONIE MOBILE

Equipementiers

• L'empire du Milieu à la conquête des smartphones. En Chine (Xiaomi, Lenovo, Huawei), en Inde (Micromax, Karbonn), en Russie (Fly), et même en France (Wiko), on trouve aujourd'hui des smartphones de qualité à moins de 200 dollars (ou euros). Selon IHS, à la fin 2014, trois des cinq plus grands constructeurs de smartphones seront chinois (Le Monde)

• Le « petit » Xiaomi devient leader en Chine. Selon le cabinet d'étude Canalys, la société s'est arrogé 14 % du marché au deuxième trimestre 2014, dépassant le leader mondial, Samsung (12 %). Cette marque, comme d'autres telles que Lenovo ou Huawei, a su faire preuve de ses qualités techniques auprès du public, tout en se tenant à des prix bien plus faibles que le géant coréen ou Apple, un argument important dans un pays où l'on achète son smartphone au comptant, sans l'échelonnement de l'abonnement (Le Monde)

TELECOMS - INTERNATIONAL

Rachat de T-Mobile US

Sprint n'achètera pas T-Mobile US à court terme

• Le nouveau patron de Sprint, Marcelo Claure, fondateur de Brightstar, semble écarter un mariage avec T-Mobile US, trop compliqué d'un point de vue concurrentiel. "A court terme, nous nous concentrerons sur l'objectif de devenir extrêmement efficaces en termes de coûts et d'être un concurrent agressif sur le marché. Même si la consolidation a du sens à long terme, pour l'instant nous allons nous concentrer sur la croissance et le repositionnement de Sprint" (Communiqué, AFP)

• Un prétendant en moins pour T-Mobile US, convoité par Iliad (AFP)

• Sprint ends its attempt to purchase T-Mobile. Board abandons plans fearing anitrust concerns would derail any merger (New York Times)

• Trois scénarios après le retrait de Sprint : soit Free emporte T-Mobile, soit Deutsche Telekom garde sa filiale américaine, soit un tiers se manifeste (Le Figaro)

• Wall Street sceptique quant aux chances d'un Sprint isolé. Contraint de renoncer à son projet, le troisième opérateur des Etats-Unis, contrôlé par le groupe japonais Softbank, doit désormais se réinventer en travaillant sur son réseau, ses prix, sa marque (Les Echos)

• T-Mobile deal collapse could spark telecom price war (Reuters)

La FCC applaudit

• FCC’s Tom Wheeler applauds collapse of T-Mobile-Sprint deal : “Four national wireless providers is good for American consumers. Sprint now has an opportunity to focus its efforts on robust competition.” (Financial Times)

• Deutsch Telekom plans fall foul regulator again (Financial Times)

• Le marché américain de la téléphonie privilégie la technologie au détriment du client. Les Américains découvrent depuis quelques mois les vertus de la concurrence qui élargit leurs choix et fait chuter les prix. Dans la pratique, cette nouvelle liberté a peu de portée: il est fréquent qu'un téléphone acheté chez Verizon ne puisse pas fonctionner sur le réseau d'AT&T, même une fois débloqué. En effet les technologies des deux leaders qui comptent chacun plus de 100 millions d'abonnés, ne sont pas compatibles. Loin d'être «le paradis du consommateur», le marché américain du mobile a plutôt longtemps été «le paradis des opérateurs et des fabricants de téléphone». Le marché est verrouillé par le quasi-cartel Verizon-AT&T, qui représentent les deux tiers du marché américain du mobile, dont les marges atteignent 45 % pour Verizon et près de 40 % pour AT&T. Conséquence, les recettes par abonné ont grimpé de 17 % aux États-Unis de 2009 à 2013, alors qu'elles chutaient de 4 % dans le reste du monde, selon le cabinet Moffett Nathanson. En contrepartie, les opérateurs américains ont développé la 4G beaucoup plus rapidement qu’en Europe (Le Figaro)

L'intérêt de Dish ravivé

• "Il arrive que les meilleurs accords soient ceux que l'on décide de ne pas conclure et il faut un estomac solide pour faire cela", déclare le président de la société américaine de diffusion par satellite, Charlie Ergen, précisant que "le retrait de Sprint augmente l'éventail d'options à la disposition de Dish, même si la direction du groupe ne s'est pas encore réunie pour évoquer ces projets" (Reuters)

• Que faire du stock de fréquences accumulées ? Les investisseurs étaient nombreux à attendre la réaction de Dish sur l'effervescence autour de T-Mobile. Ils souhaitent notamment savoir comment Dish allait utiliser le stock de fréquences accumulées par le groupe au cours des dernières années (usine-digitale.fr)

Free ne veut pas surpayer T-Mobile US

• Free se retrouve désormais seul en lice face à Deutsche Telekom, le propriétaire de T-Mobile US. Mais la partie est encore loin d'être gagnée : en Allemagne, on considère l'offre du français bien trop basse et on se dirait même prêt à ne pas céder les activités américaines. Iliad n'entendrait pas améliorer son offre pour le moment, ni faire entrer de nouveaux partenaires dans le jeu pour convaincre Deutsche Telekom (Les Echos)

• Free seul en lice pour le rachat de T-Mobile US ; l'offre du français est implicitement soutenue par le régulateur au Etats-Unis (Le Monde, Wall Str. jal, Le Figaro, Libération)

Réactions des marchés financiers

• Malgré les réticences de sa cible, l'offre d'Iliad sur T-Mobile US gagne en crédibilité auprès des investisseurs, qui s'inquiètent toutefois des modalités de financement de l'opération, qui passera notamment par un accroissement de l'endettement d'Iliad. Le titre du groupe Iliad a lourdement chuté mercredi à la Bourse de Paris, perdant 5,71% à 178,20 euros, alors que l'indice CAC 40 lâchait 0,61% (AFP)

• Wall Street va devoir digérer deux OPA géantes abandonnées, sur T-Mobile et sur Time Warner (Les Echos)

• Mais où trouvent-ils autant d'argent ? (Le Point)

Telecom Italia continue d'examiner ses options au Brésil

• Telecom Italia étudie toutes les possibilités au Brésil, y compris celle d'une acquisition qui ferait pièce à son principal actionnaire, Telefonica, lequel a lancé mardi une OPA inattendue de 6,7 milliards d'euros sur GVT, filiale locale de Vivendi. Telecom Italia n'exclut pas malgré tout de fusionner GVT avec sa propre filiale Tim Participacoes pour renforcer ses activités dans le haut débit (Reuters)

• Telecom Italia n'exclut aucune piste au Brésil mais ne fera pas de folie, son endettement contraignant sa marge de maoeuvre (L'Agefi)

• Telecom Italia weighs Brazil options as 1H revenue slides. Operator swings to 1H profit but sluggish domestic economy, LatAm slowdown weighs on results. Telecom Italia reported a significant slide in first half revenue and announced a strategic review of its Brazilian business (totaltele.coçm)

Résultats financiers

• Deutsche Telekom a publié jeudi un excédent brut d'exploitation supérieur au consensus, une hausse des bénéfices de l'opérateur aux Etats-Unis ayant permis de compenser l'effet d'investissements massifs engagés dans ses réseaux en Allemagne (AFP)

• Japon : NTT a annoncé une chute de 10% de son bénéfice net à l'issue des trois premiers mois de l'exercice 2014-2015, mais il a maintenu ses prévisions de résultat annuel net stable sur un an (AFP)

• NTT Docomo lance une offre publique d'achat sur une partie de ses propres actions (AFP)

INTERNET

Cyberdéfense

• La France a décidé de se lancer dans la guerre numérique (Le Point)