Revue de presse

Les titres de la presse du lundi 17 mars 2014

Communiqués, revue de presse, mediakits :

Accédez à l'espace presse

L'ÉVÈNEMENT : VIVENDI ENTRE EN NÉGOCIATIONS EXCLUSIVES AVEC NUMERICABLE POUR LUI VENDRE SA FILIALE SFR

Le communiqué de Numericable

• Numericable Group salue la décision prise par le Conseil de Surveillance du groupe Vivendi, réuni le 14 mars 2014, en faveur de l'offre formulée par Altice pour un rapprochement de SFR et Numericable.

Dans la presse

Le Monde

• Le choix de Vivendi pourrait précipiter Bouygues Telecom dans les bras de Free. Pour les spécialistes, Bouygues aura du mal à survivre tout seul et va devoir se marier, à terme, avec un autre opérateur pour se renforcer. Une fois SFR "casé", il ne reste plus grand choix. La seule option encore compatible avec les contraintes de régulation et de concurrence est celle d'un rapprochement avec… Free. Le quatrième entrant sur le marché mobile est le seul à avoir les moyens financiers d'avaler Bouygues Telecom, que l'offre déposée par le groupe de BTP pour racheter SFR valorisait 5 milliards d'euros.

• L'ingérence inopportune de l'Etat. Jusqu'à la dernière minute, le ministre du Redressement productif a soutenu l'offre concurrente déposée par Bouygues et appuyée par Free. Si l'idée sous-jacente de l'Etat stratège était de sauver le soldat Bouygues Telecom, l'opérateur le plus affaibli par la guerre des prix, c'est raté. Cela aurait mérité d'être explicité. Surtout, cela aurait justifié d'explorer différentes alternatives en amont, sans attendre que surgisse le projet Numericable-SFR. (Editorial)

• Les divisions de l’actionnaire, le "forcing" de l’Etat. Vivendi choisit de vendre SFR à Numericable. Le câblo-opérateur offrait 450 millions de plus que Bouygues et avait la préférence de l'opérateur.

• Arnaud Montebourg, l'homme fort des patrons.

• Les offres et les engagements des deux prétendants.

• Le discret Patrick Drahi, spécialiste du rachat d'entreprises mal gérées.

Les Echos

• Le big bang ne fait que commencer. Numericable a jusqu'au 4 avril pour boucler le rachat de SFR. En dépit de la décision prise par Vivendi, le ministre du Redressement productif assure que "le combat continue " sous-entendant ainsi que les discussions entamées avec Numericable pourraient ne pas aboutir. Dans cette hypothèse, le directeur général de la Caisse des Dépôts, Jean-Pierre Jouyet, se dit prêt à "accompagner en capital " un éventuel rapprochement entre Vivendi, SFR et Bouygues. Les grandes manoeuvres ne sont pas terminées.

• Les deux semaines folles qui ont chambardé le paysage des télécoms. Choisi par Vivendi pour la reprise de SFR, le petit Numericable a grillé la politesse au groupe Bouygues, qui aura pourtant remué ciel et terre pour tenter de l'emporter. Récit d'un combat homérique, en passe de donner naissance à un nouveau géant des télécoms.

• Vivendi a choisi de vendre SFR à Numericable en dépit des pressions. Quatre critères ont joué en faveur du câblo-opérateur : la valeur, le risque d'exécution, la liquidité et le projet industriel. La Caisse des Dépôts reste à l'affût, et propose de soutenir financièrement Bouygues au cas où le deal ne se ferait pas.

• "Xavier Niel aurait dû proposer 1 milliard de plus pour le rachat du réseau de Bouygues" : le point de vue de Matthieu Courtecuisse, directeur général de SIA Partners.

• Les mariés n'auront pas droit à l'erreur. (Crible)

• Le scénario d'un mariage Bouygues Telecom et Free pourrait être une alternative. (Crible)

• Bouygues qui pleure, Free qui sourit ? Le clan des perdants pourrait à nouveau se réunir à l'avenir

• Le jeu des chaises musicales des banquiers d’affaires. Le camp Bouygues s’est entouré de banquiers multicartes ; Numericable a privilégié les liens avec les conseils de son IPO.

• Pour l'AMF les propos du ministre du Redressement productif  qui ont eu un impact sur les cours de Bouygues, Numericable, Vivendi et Iliad, ne pose pas de problème. Le gendarme boursier a indiqué qu’il n’avait pas de commentaires à faire dès lors qu’il s’agit d’une déclaration publique faite en dehors des heures de Bourse et qu’elle n’est pas trompeuse.

• Une interview de Jean-Pierre Jouyet, DG de la CDC : "la Caisse des dépôts, qui est actionnaire de Vivendi, pourrait, si l'hypothèse se concrétisait, et sans engager la banque publique d'investissements, accompagner en capital un rapprochement entre Vivendi, SFR et Bouygues".

• Qui gagnera la guerre des télécoms ? Free a conquis bien du terrain en cassant les prix. Bouygues a commencé à jouer la même carte pour tenter de survivre. Mais quelle sera demain la stratégie du nouveau SFR ? L'ensemble qui s'est engagé à ne pas tailler dans ses effectifs va avoir du mal à réduire ses coûts. Ne risque-t-il pas d'être pris en sandwich entre un Orange premium et des concurrents low cost ? (Editorial)

Le Journal du Dimanche

• "Le patron de Numericable devra revenir en France" : dans une interview, la ministre de l'Économie numérique met en garde Patrick Drahi sur l'emploi et les investissements.

Le Figaro

• Vivendi choisit de vendre SFR à Numericable. Dans le mobile, la guerre des prix pourrait s'intensifier car Free va profiter du long processus d'intégration de SFR dans Numericable pour tenter de récupérer des clients.

• Patrick Drahi sort vainqueur de son "Kriegspiel" face à Bouygues et au gouvernement.

• Les conséquences pour le consommateur. Pour emporter SFR, Numericable a promis d'investir massivement pour accélérer le déploiement du très haut débit. Depuis le lancement des offres de Free en 2002 à 29,99 euros, le marché de l'internet fixe n'a pas connu de baisse des prix. Voire même, les prix ont tendance à monter. Seul Bouygues a récemment tenté de faire bouger les lignes avec une offre en rupture à 19,99 euros. À l'avenir, les Français pourraient donc s'attendre à une hausse des prix dans l'Internet fixe. Dans la téléphonie mobile, il pourrait y avoir une intensification de la guerre des prix, car Free va profiter du long processus d'intégration de SFR dans Numericable pour tenter de récupérer des clients.

• Le patron de Numericable ne reviendra pas fiscalement en France.

Latribune.fr

• Free et Bouygues, condamnés à se marier après le rachat de SFR par Numericable ? Le changement de dimension espéré par les deux opérateurs, l’un en récupérant un réseau, l’autre en fusionnant avec SFR pour devenir numéro un, n’aura pas lieu. Les deux alliés d’une semaine pourraient se retrouver dans quelques mois.

Libération

• Numericable doit composer avec l'Etat. Le gouvernement, qui soutenait Bouygues, veut imposer des garanties sur l'emploi.

• L'énigmatique Patrick Drahi met la main sur SFR, contre l'avis du ministre du Redressement productif.

L'Opinion

• En prenant parti dans un deal entre sociétés privées, le ministre du Redressement productif sape les efforts du gouvernement pour améliorer l'attractivité de la France aux yeux des investisseurs étrangers.  

• Altice au pays des merveilles. Altice a-t-elle les reins assez solides pour s'offrir SFR ?

• Comment Jean-René Fourtou a imposé la solution de Patrick Drahi.

Dans la presse économique

Investir

• Le conseil de surveillance de Vivendi a privilégié la "sécurité d'exécution" en vendant SFR à Numericable plutôt qu'à Bouygues. Cette opération, qui n'est pas totalement bouclée, va rebattre les cartes du secteur

• Vivendi : plus aucune dette, mais le recentrage n'est pas encore achevé.

• Bouygues : une bataille perdue, la guerre continue.

• Iliad et Orange : les effets collatéraux.

• Les opérateurs peuvent augmenter leurs prix sans hausse faciale. Il faudra compter sur l'avis de l'Autorité de la concurrence et de l'ARCEP pour prendre enfin en compte l'intérêt des consommateurs, en marge du débat pour l'instant.

Dans la presse anglo-saxonne

• Altice in exclusive talks for SFR (Financial Times)

• Vivendi and Altice enter talks on SFR (Wall Str. jal)

• Vivendi moves closer to SFR deal (New York Times)

Dans la presse électronique

• Vente SFR: le ministre du Redressement productif  a-t-il déroger aux règles de la communication financière en annonçant la préférence de Vivendi ? A priori, il n'a rien commis d'illégal: il n'y a eu aucune distorsion de concurrence entre investisseurs puisque l'information a été donnée publiquement, à tous en même temps (huffingtonpost.fr)

• Imaginons que Numericable et SFR ne fassent qu'un. Quelles seraient les conséquences ? (pcinpact.com)

• Peut-on croire aux promesses de Numericable ? Le câblo-opérateur a beaucoup promis pour remporter SFR. Mais certaines promesses semblent irréalistes (bfmtv.com)

• Pourquoi Vivendi a choisi Numericable. Sur les quatre critères étudiés par Vivendi, le projet industriel de Bouygues aurait été le seul retenu par le Conseil de surveillance de Vivendi pour le rachat de SFR. Numericable l’emporte sur les trois autres critères : le cash, le financement et la concurrence (silicon.fr)

Les dépêches d'agences

• Le projet Numericable pour SFR prévoit 13,5 milliards de dette (Reuters)

• La ministre déléguée à l'Economie numérique a très fortement suggéré au patron de Numericable, installé en Suisse, de rapatrier ses avoirs en France : "si Patrick Drahi devient le deuxième opérateur de télécoms en France, il serait logique qu'il rapatrie sa résidence fiscale en France et gère ses affaires depuis Paris" (AFP)

• Vente de SFR à Altice: un coup dur pour le ministre du Redressement productif (AFP)

• Vincent Bolloré, actionnaire de Vivendi, estime que le ministre du Redressement productif donnait, en exprimant sa vision, "un souffle". Il affirme que la décision de Vivendi "laisse trois semaines de priorité à Numericable" en précisant "qu'au-delà, les jeux étaient toujours ouverts" (AFP)

• La Caisse des dépôts, souvent présentée comme le bras armé de l'Etat dans le domaine financier, reste prête à faciliter un rapprochement entre SFR et Bouygues si ce scenario devait redevenir d'actualité, selon son directeur général Jean-Pierre Jouyet (AFP)

• Un rapprochement SFR/Numericable pourrait créer une position concurrentielle déséquilibrée selon Orange, car elle comporte une accumulation d'alliances octroyant des avantages non reproductibles à ce nouvel ensemble : d'abord sur le mobile (mutualisation Bouygues/SFR), puis sur le fixe (avantage câblo-opérateur + position SFR) et enfin sur les contenus. Pour Orange, cette opération fait par ailleurs peser un risque sur le plan très haut débit car le nouvel ensemble devra en permanence arbitrer entre FttH et réseau ce qui ne devrait pas se faire au bénéfice du FttH. Enfin, cette opération pose un problème à la Réunion où elle aboutit à renforcer la position dominante de SFR, via sa filiale SRR (AFP)

• Bouygues Telecom, qui fondait de réels espoirs dans un mariage avec SFR, apparaît comme le grand perdant et doit désormais revoir sa stratégie sur un marché ultra concurrentiel qui reste à quatre acteurs (AFP)

La FNCCR écrit aux opérateurs

• Dans un courrier, la FNCCR interroge Bouygues, Numericable et SFR sur les montants qui seront consacrés au co-investissement et à la location des réseaux d’initiative publique (RIP) portés par les collectivités locales.

RÉGULATION

ARCEP/Pouvoir de sanction

• Le gouvernement redonne ses pouvoirs de sanctions à l'ARCEP. Remis en cause par le Conseil constitutionnel l'an passé, le pouvoir de sanction de l'ARCEP a été rétabli. Les types de sanctions qui peuvent être appliquées vont d'un avertissement à un retrait d'autorisation, en passant par une amende (pcinpact.com)

Très Haut Débit

• La Mission Champsaur vient de remettre son rapport sur l'extinction du cuivre en France. Face au développement de la fibre, il va devenir rapidement risqué et hors de prix de maintenir deux réseaux sur le territoire national. Le rapport dessine trois scénarios principaux. Le premier ne fait pas ou peu intervenir les pouvoirs publics en faveur de l'extinction du réseau. Le deuxième est incitatif et préconise des actions publiques d'encouragement à la migration. Le troisième scénario est plus volontariste en programmant un plan de clôture du réseau avec échéances de fin d'exploitation commerciale et technique et cahiers des charges stricts (Réseaux & Télécoms)

Union européenne

• "Une concurrence qui n’est pas équitable" : dans une interview,  Catherine Trautmann, députée européenne, se montre très critique à l'égard de la politique de la Commission européenne. La commission de l’industrie du Parlement européen doit se prononcer demain sur la réforme proposée par Bruxelles ; le vote en plénière pourrait avoir lieu en avril, lors de la dernière session avant les élections. Catherine Trautmann compte sur ce texte pour garantir la neutralité du net, supprimer les frais d’itinérance dès 2015 et permettre au secteur d’être un levier de croissance pour l’emploi (L’Opinion)

Allemagne

• Les contours de l'agenda numérique allemand commencent à se préciser (contexte.com)

TÉLÉCOMS - FRANCE

Gouvernance

• Dernier obstacle avant de reconduire le PDG d'Orange (Les Echos, JDD)

Nomination

• Julien Champigny est nommé directeur commercial et du développement de British Telecom en France (Les Echos)

TÉLÉCOMS - INTERNATIONAL

Opérateurs

• Opérateurs historiques : la France, l'Espagne et l'Italie en baisse en 2013. Souhaitée par la Commission européenne, annoncée par tous les cabinets d'études, la recomposition du secteur télécoms se prépare en Europe. Trop d'acteurs sont en concurrence dans un marché qui réclame des investissements massifs sur le long terme, en particulier sur la fibre optique et la 4G (reseaux-telecoms.net)

• Vodafone a annoncé le rachat du câblo-opérateur espagnol Ono pour 7,2 milliards d'euros, dernière acquisition en date de l'opérateur britannique pour redéployer ses activités en Europe. Vodafone souligne que le rachat d'Ono lui permettra de proposer une offre quadruple play en Espagne, marché très concurrentiel. Vodafone précise tabler sur des synergies de coûts et d'investissements d'environ 240 millions d'euros, avant coûts d'intégration, d'ici la quatrième année après la finalisation de la transaction (AFP, Wall Str. jal)

• Vodafone to buy Ono for €7.2bn (Financial Times)

• Ono to push ahead with IPO plans (Financial Times)

Marché financiers

• L'action de l'opérateur japonais SoftBank a gagné près de 5% lundi à la Bourse de Tokyo, après que le géant chinois du commerce en ligne Alibaba, dont il est actionnaire, ait confirmé se préparer à entrer en Bourse aux Etats-Unis (AFP)

• Le géant chinois du commerce électronique Alibaba accélère les préparatifs pour une entrée en Bourse à New York, qui serait la plus importante dans le secteur technologique depuis celle du réseau social Facebook en 2012 (AFP)

• Weibo, le "twitter chinois", publie un projet d'entrée en Bourse à New York (AFP)

Mexique

• Mexico telecoms reform coul take years to unseat Carlos Slim (Reuters)

INTERNET

Gouvernance du Net

• Les Etats-Unis renoncent à la gouvernance d’Internet, au profit d'une gouvernance mondiale. Le département du Commerce a indiqué qu'il allait convoquer "les parties prenantes à travers le monde pour réfléchir à des pistes" qui permettront de retirer le rôle central du gouvernement américain du fonctionnement de l'Icann, le régulateur mondial d'Internet chargé de valider les noms de domaine (Les Echos, AFP)

• Réaction de Neelie Kroes : Vice President Kroes warmly welcomed the announcement of the United States Government to "transition out of the IANA function", which will allow a more global multi-stakeholder basis for an important element of governance of the Internet (Communiqué de presse de la Commission européenne

CONTENUS

SVoD

• Netflix, la France, et le syndrome de la ligne Maginot. De grandes entreprises de taille mondiale affichent clairement leur volonté d'entrer sur le marché de la télévision, avec la force immense de modèles d'affaires entièrement disruptifs. Pour la télévision, le numérique peut se révéler un merveilleux aiguillon à la modernisation et à la créativité, au plus grand bénéfice des consommateurs. Une leçon que le gouvernement, obsédé par l'entretien de ses lignes Maginot, devrait faire sienne (Les Echos)

Streaming

• La révolution du streaming. L'explosion du nombre de sites Web diffusant des programmes télévisés crée une nouvelle façon de consommer les fictions. Mais la frontière entre le légal et l'illégal demeure très floue.  Décryptage  (Le Figaro)