Mars

Les titres de la presse du mercredi 8 mars 2023

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REGULATION

Impact environnemental du numérique

• Remise au gouvernement le 6 mars, une étude réalisée par l'ADEME et l'ARCEP estime que l'impact carbone du numérique ne devrait pas décroître faute d'un changement profond de comportement des consommateurs et des industriels. Les deux organismes prédisent même un triplement des émissions à horizon 2050, si aucune mesure d'envergure n'est prise (L’Usine Nouvelle)

• Terminaux, centres de données et réseaux, grands coupables de l'empreinte carbone du numérique / Que peuvent faire les collectivités ? En matière d’infrastructures numériques, elles vont devoir promouvoir des datacenters moins énergivores et favoriser la mutualisation des antennes-relais. L'arrêt du cuivre et du déploiement de la fibre seraient salvateur, même si ce n’est pas simple (Banque des territoires)

• Empreinte du numérique : les prévisions (inquiétantes) de l’ADEME et l’ARCEP aux horizons 2030 et 2050 / Des horizons plus ou moins bouchés / « Pour atteindre l’objectif des accords de Paris en 2050, le numérique doit prendre la part qui lui incombe : un effort collectif impliquant toutes les parties prenantes est donc nécessaire », conclut leur rapport. Si la France veut tenir ses engagements, il faudra des politiques courageuses de sobriété (principal levier d’action identifié), une forte évolution des mentalités, un accroissement de la durée de vie des produits, ainsi qu’une réflexion profonde sur les habitudes de consommation et ce qui peut être qualifié de « besoins » / Les principaux leviers d’actions : écoconception et « sobriété » / L’ADEME va lancer d’autres travaux sur le numérique dont une étude spécifique sur les métaux et un programme de certificats d’économie d’énergie (CEE) pluriannuel sur la sobriété du numérique sera lancé dès 2023, en partenariat avec INRIA et EcoInfo (Nextinpact, Le MagIT)

• Numérique et environnement : 15 chiffres sur les projections ADEME-ARCEP / "Ce troisième volet de l’étude conduite par l’ADEME et l’ARCEP, chiffré et concret, doit nous interpeller fortement, a déclaré Jean-Noël Barrot. Si nous ne changeons rien, si nous laissons les tendances actuelles se prolonger, l’impact environnemental pourrait très fortement augmenter. Nous n’avons ni le choix, ni le droit de l’inertie et de l’inaction, dans le numérique comme dans les autres secteurs. Notre société doit prendre deux tournants majeurs : la transition écologique et la transition numérique, il est impératif de les mener toutes les deux conjointement" (Silicon, Les Numériques)

• Si rien n’est fait, les gaz à effet de serre liés au numérique vont tripler en 2050 / À l’horizon 2030 : un trafic des données multiplié par 6 / L’empreinte carbone du numérique pourrait baisser. Mais les mesures à prendre sont drastiques : allonger de deux ans la durée de vie des équipements, améliorer les performances énergétiques des équipements réseaux et des datacenters, remplacer les téléviseurs par des vidéoprojecteurs… ou encore ne pas augmenter le nombre d’antennes des réseaux mobiles, ni le nombre d’équipements / Les consommateurs, comme les entreprises, sont mis à contribution. Côté équipementiers, en charge des infrastructures et des data centers, il faudrait généraliser la fibre, quatre fois moins énergivore que le réseau cuivre (01Net)

• Climat : alerte sur les très polluants usages numériques des Français / "Génération frugale" contre "révolution numérique". Comment nos appareils électroniques pourraient nous faire rater notre transition écologique / La sobriété numérique est-elle envisageable ? / 79 % de l’empreinte carbone du numérique provient de nos équipements. La fabrication des terminaux plombe leur bilan carbone / Le numérique va peser de plus en plus lourd dans l'empreinte carbone de la France / Sans changement, on aurait une augmentation de l’empreinte carbone de 45 % en 2030. Pour 2050, un scénario prévoit une réduction de moitié, mais un autre prévoit une multiplication par 5 (TF1, Siècle Digital, Zdnet, journaldeleconomie.fr, moustique.be, Presse Citron, L’Express)

• Focus sur un serveur informatique qui sert aussi à se chauffer / Les data centers sont responsables, selon l’Ademe et l’Arcep, de 4 % à 20 % des émissions totales du secteur numérique / En récupérant la chaleur émise par les serveurs pour chauffer les bâtiments, Qarnot réduit de 80 % le bilan carbone du stockage des données. Elle compte parmi ses clients plusieurs entreprises du CAC 40 (planete.lesechos.fr)

 

EN FRANCE

Déploiement de la fibre

• Le déploiement de la fibre optique ne se fait pas sans heurts / Orange a contesté la mise en demeure de l’ARCEP, qui lui reproche de ne pas avoir respecté ses engagements dans les zones moyennement peuplées / Des élus de Haute-Savoie se sont réunis pour dénoncer les dégradations répétées sur le réseau public de fibre optique / Les opérateurs s’engagent à améliorer les choses / Le plan France Très Haut débit a permis de raccorder en moyenne cinq millions de locaux par an depuis 2018 (La Lettre du Maire)

5G

• Bouygues Telecom Entreprises, Alten et Siemens s'allient dans la 5G industrielle / Les déploiements de 5G industrielle restent encore peu nombreux : l'Arcep, auprès de laquelle les industriels peuvent commander des fréquences pour tester la 5G, ne répertorient qu'une vingtaine d'initiatives  / Le groupe ABB et Ericsson ont également noué un partenariat de recherches sur la 5G industrielle / Les perspectives avec l'IoT s'annoncent également prometteuses (JDN)

A L'INTERNATIONAL

5G

• Regierung plant Verbot von Huawei und ZTE im deutschen Netz / Für die Telekomunternehmen könnte das teuer werden / Deutsche Telekom, Vodafone ou Telefonica pourraient être contraints, d'ici à l'été, de remplacer le matériel Huawei sur leurs réseaux 5G / Huawei équiperait près de 60 % des antennes 5G en Allemagne   (Handelsblatt, Les Echos,)

• 2023, l'année de la 5G dans les pays émergents / Trente pays, surtout en Afrique et en Asie, doivent adopter la nouvelle génération mobile cette année. L'Inde accélère fortement. Comme en Europe, les opérateurs devraient toutefois avoir du mal à monétiser la 5G, souligne la GSMA dans une étude récente (Les Echos)

• MWC 2023 : la 5G à la recherche d’un second souffle / Des promesses (enfin) tenues avec la 5G SA / Couverture par satellite et ondes millimétriques / Le marché très convoité des réseaux privatifs / Un déploiement plus rapide que la 3G ou la 4G (Solutions Numériques)